MATIN ORDINAIRE


Loin du vacarme des chants de larmes, je dors

J’entends l’alarme de mon réveil, je t’adore

Qui de nous deux arrivera le premier

A se lever pour étrenner cette journée

Je n’ose pas bouger


Reste un peu blottie dans mes bras

L’heure attendra

Pense que l’amour se cherche à deux

Les yeux dans les yeux


Si tu veux je compte jusqu’à trois

Et on prend notre élan

Si nous volions vers les monts et merveilles

Hors du temps qui nous saigne


Les clairons sonnent aux quatre coins de la terre

Les amants donnent la quintessence de leurs amours franches

Retiens-moi quand le quotidien nous assène

Ses vains sermons que vantent les donneurs de leçon

Et leur science amène


Si tu veux je compte jusqu’à trois

Et on prend notre élan

Si nous volions vers les monts et merveilles

Hors du temps qui nous saigne


Si nous volions vers les monts et merveilles

Loin des gens, de leur gêne

Même si le chant des oiseaux nous ramène

Dans l’instant où la vie nous appelle