Ô miroir, mon beau miroir

spéculum mundi de mes pensées gauchies

je manipule l'histoire, en pervertis les fruits

à mon seul avantage et au dépens d'autrui

Je suis l'adorateur du grand menteur cosmique

car tout est dans l'Image dont vous êtes asservis

Je feins et je dupe, en de subtiles dupliques

la multitude tragique des lettrés sans esprit


Toi l'humble témoin de ce drame insondable

que ta lanterne dissipe les ténèbres qui avancent